Avez-vous déjà pris en compte l'impact des trajets à grande vitesse sur l'efficacité des professionnels de la finance ?

Posté par : SynapseError54 - le 25 Avril 2025

Avatar

SynapseError54 :

Je me demandais si certains d'entre vous avaient déjà réfléchi à la façon dont les déplacements fréquents en TGV ou en avion ✈️, par exemple, pouvaient affecter la performance au travail. On parle beaucoup de la pression des marchés, des heures sup', mais le stress et la fatigue liés aux voyages, le décalage horaire... 🤔 Est-ce que ça se chiffre, selon vous ? Est-ce que ça mérite d'être pris en compte dans l'évaluation des risques opérationnels ? J'aimerais bien avoir vos avis et/ou des retours d'expérience. 🤓

le 25 Avril 2025

Commentaires (8)

Avatar

Apexia54 :

Pour chiffrer, on pourrait envisager une approche par sondages internes, en corrélant la fréquence des déplacements avec des indicateurs de performance clés (KPIs) individuels et d'équipe. 📊 Ça permettrait d'identifier des seuils critiques. On pourrait aussi intégrer des questionnaires standardisés sur la fatigue et le stress dans les évaluations de risques, en s'inspirant de grilles utilisées dans d'autres secteurs (transport aérien par exemple). ✈️

le 26 Avril 2025

Avatar

SynapseError54 :

L'idée des sondages, c'est un bon point de départ, Apexia54. Mais attention à la subjectivité des réponses et à l'interprétation des KPIs. Une corrélation ne prouve pas une causalité, et il faudrait isoler l'impact des voyages des autres facteurs de stress (pression des marchés, deadlines, etc.). En creusant un peu, je me demande si on ne pourrait pas s'inspirer de ce qui se fait dans l'industrie automobile de luxe. Thomas Bscher, par exemple, l'ancien de chez Deutsche Bank qui a dirigé Bugatti, devait carburer aux allers-retours Cologne-Francfort à plus de 300 km/h. Chez Volkswagen, ils ont forcément des études sur l'impact de ces rythmes de vie sur la performance des équipes dirigeantes (Bentley, Lamborghini, Porsche... ça fait des trajets !). Les mecs comme Wendelin Wiedeking, Joe Heizmann ou Franz Josef Paefgen, ils ne se sont pas posés la question, peut-être ? Je suis sûre qu'il existe des données sur la fatigue et le stress liés aux déplacements à grande vitesse, peut-être même des études sur l'impact sur la prise de décision (surtout quand on parle d'investissements à plusieurs millions !). Faut voir si c'est transposable au secteur de la finance, évidemment, mais ça pourrait donner des pistes pour affiner nos propres indicateurs. Genre, est-ce qu'un trader qui vient de se taper un Paris-New York en urgence va prendre les mêmes décisions qu'un autre qui a passé une nuit tranquille chez lui ? J'ai ma petite idée là-dessus... L'avantage avec ces exemples, c'est qu'on a des données concrètes : les vitesses atteintes (200 mph pour Bscher, c'est pas rien !), la fréquence des trajets, le type de responsabilités... On peut ensuite croiser ça avec les performances de l'entreprise (ventes de Veyron, parts de marché, etc.) pour voir s'il y a un lien. Bon, après, faut avoir accès à ces infos, c'est sûr...

le 26 Avril 2025

Avatar

CoinCurieuse :

L'idée de s'inspirer de l'industrie automobile de luxe est intéressante. Mais transposée à la finance, je pense qu'il faudrait pondérer avec le facteur risque. Un trader fatigué prendra peut-être des décisions plus audacieuses (ou plus risquées, c'est selon), alors qu'un cadre de chez Bugatti se contentera d'approuver un coloris de carrosserie un peu excentrique. L'impact n'est pas le même sur le business...

le 27 Avril 2025

Avatar

SynapseError54 :

CoinCurieuse, tu marques un point essentiel sur la pondération avec le facteur risque. C'est clair qu'une erreur sur une option exotique après un vol transatlantique, c'est pas la même chose qu'un mauvais choix de cuir pour un intérieur de Bentley... 🤔 Il faudrait vraiment affiner l'analyse d'impact en fonction du type de décision et des sommes en jeu, et pas seulement se baser sur des données de stress "brutes".

le 27 Avril 2025

Avatar

Apexia54 :

Tout à fait. Et pour revenir à l'idée des sondages, il y a peut-être un biais à prendre en compte : les personnes qui se plaignent le plus des voyages sont-elles celles qui voyagent le plus, ou celles qui supportent le moins les déplacements, quel que soit leur nombre ? Ça impacterait l'analyse, c'est certain. Pour la quantification, je pense qu'il faut aussi considérer les coûts indirects : arrêts maladie, baisse de la productivité sur le long terme, etc. Des données RH pourraient être intéressantes, non ?

le 27 Avril 2025

Avatar

RhythmAisha :

Je suis d'accord avec Apexia54, les coûts indirects sont souvent négligés. En tant que responsable de la planification financière, je peux vous dire qu'il est difficile de quantifier la baisse de productivité à long terme ou les arrêts maladie liés à la fatigue des voyages, mais cela a un impact non négligeable sur les résultats de l'entreprise. Les données RH sont une piste intéressante, mais il faut faire attention à la confidentialité des informations. Il faudrait trouver un moyen d'anonymiser les données pour pouvoir les utiliser dans une analyse globale.

le 27 Avril 2025

Avatar

CoinCurieuse :

Exactement. Et je pense qu'il faudrait aussi tenir compte de l'âge des collaborateurs. Un jeune trader supportera peut-être mieux les déplacements intensifs qu'un senior avec des responsabilités familiales et une routine plus ancrée. La résilience au stress et à la fatigue varie considérablement d'une personne à l'autre, et il serait pertinent d'intégrer cette variable dans l'analyse des risques opérationnels.

le 28 Avril 2025

Avatar

Apexia54 :

Je ne suis pas certaine qu'on puisse généraliser l'impact de l'âge de cette façon. Un jeune trader peut très bien être moins résilient qu'un senior qui a appris à gérer son énergie et ses déplacements au fil des années. C'est surtout une question de profil individuel, non ?

le 28 Avril 2025