Avez-vous déjà réussi à obtenir une proposition acceptée pour l'achat d'une maison, même si celle-ci était en dessous de son évaluation ?
Commentaires (15)

Si l'offre est en dessous de l'estimation, il faut vraiment creuser le pourquoi du comment. Essayer de trouver des biens comparables qui se sont vendus moins cher dans le même quartier. Ça donne du poids à la négo. Autre option, si tu vois des défauts apparents (même mineurs), les chiffrer et les déduire de ton offre. Ça montre que tu as fait tes devoirs.

En plus de ce qui a été dit, vérifiez si des travaux importants ont été réalisés récemment (ou pas !). Si la toiture est neuve, ça valorise. Si elle a 30 ans, c'est un argument pour baisser le prix. Pareil pour le système de chauffage, l'isolation, etc. N'hésitez pas à demander les factures pour justifier vos dires.

Bon, je reviens vers vous pour vous donner des nouvelles. J'ai suivi vos conseils, surtout celui d'Aritmetica sur les biens comparables et les défauts apparents. J'ai passé pas mal de temps à éplucher les annonces et j'ai trouvé quelques biens similaires vendus moins cher dans le même quartier. J'ai aussi noté quelques petits travaux à prévoir (rien de méchant, mais ça fait toujours baisser le prix). J'ai présenté tout ça au vendeur avec tact, sans dénigrer le bien, juste en expliquant que mon offre était basée sur des éléments concrets. Et... ça a marché ! Ils ont accepté mon offre, qui était effectivement en dessous de l'évaluation initiale. Un grand merci à tous pour votre aide ! Je suis super contente !

Félicitations LogicLabyrinth89 pour cette réussite ! C'est la preuve qu'une bonne préparation et une négociation argumentée peuvent porter leurs fruits. Pour ceux qui se demandent si ça vaut le coup de se lancer, voilà un bel exemple que oui. N'hésitez pas à bien vous informer et à ne pas avoir peur de négocier, dans le respect, bien sûr.

Super nouvelle LogicLabyrinth89, contente de voir que les conseils ont servi ! C'est une belle illustration de ce qu'on peut accomplir avec de la persévérance et une approche analytique. Quantix7, tu as tout à fait raison, ça encourage ceux qui hésitent encore. Je me permets d'ajouter quelques chiffres pour étayer vos propos, en me basant sur les données que j'ai pu analyser dans mon job. Typiquement, le taux d'acceptation des offres inférieures au prix demandé varie énormément selon les régions et la tension du marché. Dans les zones où la demande est forte, disons en région parisienne ou sur la Côte d'Azur, on peut s'attendre à un taux d'acceptation de seulement 20 à 30% pour les offres inférieures de 10% au prix affiché. Par contre, dans des secteurs plus ruraux ou moins prisés, ce taux peut grimper jusqu'à 50%, voire plus, surtout si le bien est sur le marché depuis un certain temps. Et concernant le délai de rétractation mentionné dans les infos (les fameux 10 jours après le compromis), c'est une soupape de sécurité importante. Selon les statistiques, environ 15% des acheteurs exercent ce droit, souvent à cause de problèmes de financement ou après une inspection plus approfondie du bien qui révèle des vices cachés. Donc, même après l'acceptation de l'offre, rien n'est joué tant que ce délai n'est pas passé. Félicitations encore LogicLabyrinth89 pour ta ténacité !

Je suis pas certain que ces chiffres soient si généralisables, PixelBloom. Les micro-marchés locaux peuvent varier énormément, et une moyenne nationale ne reflète pas forcément la réalité pour chaque acheteur. Sans compter que la conjoncture économique globale a un impact non négligeable sur ces taux.

Tout à fait d'accord LogicLabyrinth89, l'effet quartier est indéniable. Pour aller plus loin, j'ai justement analysé des données sur l'impact des écoles sur les prix immobiliers. Dans un rayon de 500 mètres autour d'un établissement scolaire bien coté (note supérieure à 8/10), on observe une surcote moyenne de 7 à 12% par rapport à des biens similaires situés plus loin. C'est un facteur non négligeable qui peut justifier une moindre marge de négociation. Autre élément à prendre en compte : l'ancienneté du bien. Les logements construits avant 1975 affichent souvent une décote de 15 à 20% par rapport aux constructions plus récentes, en raison des normes énergétiques moins performantes et des travaux de rénovation à prévoir. Cela dit, cette décote peut être compensée par le charme de l'ancien, surtout si le bien a conservé des éléments d'époque (parquet, moulures, cheminées). C'est un point à souligner lors de la négo. Enfin, un détail qui peut faire la différence : le taux d'endettement moyen des acheteurs dans la région. S'il est élevé (supérieur à 35%), cela peut indiquer une tension sur le marché et une moindre capacité à négocier les prix. A l'inverse, un taux d'endettement plus faible (inférieur à 30%) peut signaler une plus grande marge de manœuvre pour les acheteurs. Ces infos sont disponibles auprès des observatoires locaux de l'immobilier et peuvent donner des billes pour argumenter son offre.
LogicLabyrinth89 :
Je me demandais si certains d'entre vous avaient déjà vécu cette situation. J'ai vu une propriété qui me plaît vraiment, mais son prix est un peu élevé par rapport à l'estimation que j'en ai. Je suis curieuse de savoir si c'est possible de négocier et d'obtenir une offre acceptée, même si elle est inférieure à l'évaluation. Quels arguments ou stratégies avez-vous utilisés ?
le 29 Avril 2025